“Les jeunes, de toute façon, ils veulent plus bosser !” : 3 conseils pour ne plus entendre ça dans votre boite
Cette phrase je l’entend si souvent qu’elle finit par me hérisser le poil a chaque fois. Les conflits intergénérationnels n’apportent rien de bon.
Peu importe que ce soit vrai ou faux, ce qui me gêne c’est la frustration et les tensions qu’elle génère et le mal sous-jacent que ça produit en entreprise.
67% des plus de 30 ans jugent que les jeunes sont “trop exigeants” au moment de l’embauche : horaires, rémunération, responsabilité, télétravail…
Je fais partie des 33% restants. Ils ont raison de l’être !
Le rapport au travail a complètement changé entre ces générations :
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- La mondialisation à démontré que l’excès de productivité ne favorise pas le bien être, au contraire…
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- Les nouvelles technologies et notamment les réseaux sociaux présentent de nouveaux paradigmes et creusent le fossé intergénérationnel. La perception du monde n’est plus du tout la même d’une génération à l’autre. Idem pour les envies et les besoins.
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- Les changements sociaux et sociétaux sont importants. Ce qui était acceptable ou inacceptable à une époque donnée diffère considérablement aujourd’hui. Ce qui entraîne des désaccords sur des questions de valeurs et de comportement
Pour les génération Z et alpha, le travail n’est plus une finalité, mais devient un moyen pour s’épanouir au travers d’autres activités.
Ce changement de paradigme n’empêche pas les jeunes générations de bien travailler mais seulement d’y mettre une forme d’engagement différente.
Comment favoriser la collaboration entre collègues d’âges différents ?
1- Sensibilisation et formation aux pratiques d’inclusion en y intégrant les problématiques liés à l’âge. La première étape doit permettre à chacun de comprendre d’ou viennent ces différences et ce qu’elles peuvent apporter a l’entreprise
2- Programme d’échange de compétences pour favoriser le développement de l’interdépendance. Hard skills ou soft skills, chaque collaborateur a quelque chose à apporter aux autres. Il faut donc le mettre en avant et faire en sorte qu’ils soient partagés
3- Développer la culture du feedback. “On peut ne pas se comprendre, mais on ne peut pas ne pas se le dire”. Plus les feedbacks se développeront, plus le fossé se résorbera.
Mettre en place ces 3 points peut paraitre simple mais la qualité d’execution et la pérennisation sont primordiaux pour que cette forme d’inclusion soit une reussite.
Samuel Scemama 🧩